Version transcrite de l’interview
Delphine Sabatier : On parle de télémédecine, on parle aussi de télésurveillance dans ce TedTalk, des défis qui restent à relever et des tendances qui marqueront l’année post-Covid avec Alexis Leprince, directeur produits & offres chez BewellConnect. BewellConnect qui donne accès aux professionnels de santé un ensemble de technos et de solutions pour la télémédecine.
Et également, autour de cette table, Philippe Salamitou, président fondateur de Srett qui fournit, sous la marque Vestalis, des solutions techniques qui permettent la surveillance à distance des patients respiratoire qui sont pris en charge à domicile, vous faites ça dans quatre pays européens et au Japon.
Merci à tous les deux d’être présent !
DS : Alexis Leprince, je propose qu’on démarre par une définition parce que l’on parle de télémédecine, télésurveillance, santé connectée, téléconsultation. Tout ça se mélange un petit peu !
Alors vous qui faites de la télémédecine, pouvez-vous dire qu’est-ce que c’est la télémédecine ?
Alexis Leprince : Alors la télémédecine c’est une pratique médicale qui couvre 5 actes.
On va avoir la téléconsultation avec laquelle maintenant beaucoup plus de monde est habitué et qui permet de mettre un patient en relation avec un médecin par l’intermédiaire des technologies de l’information.
DS : C’est-à-dire qu’au lieu d’aller en cabinet faire sa consultation, on le fait à distance.
AL : Exactement. Ce sont les moyens de communication qui vont nous permettre d’échanger avec un médecin.
Il y a aussi la télésurveillance qui va permettre à un patient d’être surveillé à distance par un médecin ou un plateau médical.
DS : Alors par quel moyen ? Alors ça je vais donner tout de suite la parole à notre spécialiste Philippe Salamitou.
Philipe Salamitou : Sur la télésurveillance ?
DS : Oui, quels sont les outils juste de télésurveillance ? Comme ça on continue notre exercice de définition.
PS : Alors la télésurveillance, c’est le fait de surveiller donc c’est ce que fait le professionnel de santé. Après, les solutions techniques sont des solutions qui vont permettre de recueillir automatiquement des données de chez le patient et de les transmettre à un système informatique connectée.
DS : Donc ce sont des objets connectés ?
PS : Des objets connectés absolument ! Des équipements médicaux connectés de toutes sortes qui vont du dispositif de mesure connecté à l’équipement de traitement comme une machine PPC, un ventilateur ou une source d’oxygène.
Donc ça ce sont des dispositifs qui sont chez le patient, qui sont connectés et qui transmettent de l’information. La télésurveillance, c’est le fait de suivre le patient avec ses informations du côté du médecin.
DS : Donc on continue ! La télémédecine, c’est 5 actes : la téléconsultation, de la télésurveillance et …
AL : De la téléassistance qui va consister en fait, pour un professionnel de santé, de pratiquer un soin sur un patient accompagné à distance par une ressource médicale.
Parmi les cinq actes de télémédecine, il y a aussi téléexpertise qui va permettre à deux médecins de se solliciter leurs expertises respectives en l’absence potentiellement du patient ou non. Alors c’était jusqu’à présent un domaine réservé aux médecins mais ça va prochainement être ouvert à plus que les médecins. En effet, ça va permettre à des professions paramédicales, infirmiers et infirmières par exemple, de solliciter les expertises d’un médecin à distance, le tout codifié au travers de cet acte qui est la téléexpertise. Le cadre règlementaire s’élargit petit à petit et décloisonne les pratiques.
Puis le dernier acte de télémédecine est la régulation médicale qui est le fait du Samu pour permettre aux patients quand ils prennent contact avec les urgences de faire de la régulation médicale.
DS : C’est de la régulation de pratique ?
AL : De la régulation de besoins et de transfert de patient et d’aiguillage vers le bon lieu ou la bonne solution de prise en charge.
DS : D’accord alors en matière de télésurveillance, j’imagine que les choses se sont pas mal accélérée pendant cette année Covid-19 ?
PS : Alors effectivement, on fournissait déjà des solutions de télésurveillance pour
les malades respiratoires à domicile, des insuffisances chroniques respiratoires. Dans le cadre du Covid, il y a eu des changements. Alors d’abord, ce qu’il s’est passé, c’est que les professionnels ne pouvant plus rencontrer leurs patients aussi facilement qu’avant, ont eu plus de recours à la télésurveillance pour pallier le fait qu’il rencontrait moins leurs patients. Donc ce qu’on a vu sur nos solutions, c’est une augmentation du trafic et de l’activité sur une façon de travailler qui existait déjà avant mais qui s’est intensifiée.
Puis l’autre chose, c’est que le Covid cause des insuffisances respiratoires. Et donc il y a eu de nouveaux types de patients à surveiller et donc éventuellement à télésurveiller.
Ce qui est intéressant d’une certaine façon dans ce contexte-là, c’est l’on s’est aperçu après 2020 que des patients qu’on aurait surveillé à l’hôpital, pouvait être télé-surveillés à domicile et donc ne pas les mettre à l’hôpital juste pour les surveiller.
DS : Donc là on est plutôt sur demain ? Si vous dites « pouvait », c’est à dire qu’à ce jour on n’a pas encore expérimenté la surveillance de souffrance respiratoires liées à ‘infection Covid-19 à distance ?
PS : Si si, il y a quelques dizaines de patients qui ont été télésurveillés à domicile avec des solutions très complètes.
DS : En France ?
PS : En France voilà, ça a été organisée par la Pitié Salpêtrière qui nous a sollicités en novembre pour mettre en place cette solution qui était dérivée d’une solution qui existait mais qui a été légèrement transformé pour être spécifique pour les malades Covid.
Donc c’est une solution unique au monde qui permet à la fois de surveiller le fait que le patient reçoit de l’oxygène et aussi surveiller que cet oxygène contrôle leurs paramètres physiologiques comme la saturation.
DS : Donc là c’était une phase expérimentale ?
PS : Effectivement, c’était une phase expérimentale.
DS : Donc ces retours d’expériences vont permettre de faire de nouvelles choses en 2022 peut-être ?
PS : Alors en 2021, ça continue ! C’était expérimental. C’est vrai que ce n’est pas parce que c’est la crise que l’on fait des choses non contrôlés sur des malades qui sont assez fragiles. Mais oui, ce sont des choses qui sont en place en 2021, qui vont probablement continuer. Ce qu’il manque peut-être, c’est un cadre réglementaire et un remboursement. C’est-à-dire qu’aujourd’hui c’est une initiative de la Pitié Salpêtrière, aussi financé par des prestataires de santé à domicile de la FEDEPSAD, qui a pris sur eux de financer ces déploiements dans un cadre un peu exceptionnel.
DS : Alors là on a vu comment se matérialisait la télésurveillance. Comment ça peut se matérialiser plus globalement la télémédecine ? On a on a déjà vu arriver dans certaines villes des cabines de téléconsultation. Est-ce que c’est par là que ça passe la télémédecine de demain ?
AL : Alors la télémédecine, elle passe évidement, on l’a évoqué, par de la technologie par définition, mais elle passe surtout par de l’humain. Il ne faut surtout pas oublier que la technologie c’est un outil au service de ces humains que vont être les acteurs de santé d’une part. Ett c’est sur eux que repose beaucoup l’adoption, la pratique et le déploiement de tous ces nouveaux usages et de ces pratiques.
DS : Ça on n’en doute pas, mais si vous le précisez c’est parce qu’il y a des appréhensions j’imagine ?
AL : Exactement !
DS : Finalement on va virer les médecins, on ne va garder que des cabines des téléconsultation ?
AL : Effectivement, certain angles d’analyses peuvent laisser penser que l’on va opposer la technologie ou effectivement remplacer l’humain par la technologie. Nous, ce n’est absolument pas notre conviction. C’est l’humain avant tout parce que c’est sur les acteurs de la santé que tout repose.
Et puis il ne faut pas oublier que c’est un patient dans l’histoire que l’on prend en charge via différents moyens, que l’on va surveiller, à qui on va permettre de consulter ou téléconsulter un médecin. C’est un patient qui va être dans une situation où il a un problème, sans symptômes, et va avoir besoin d’être pris en charge. Je pense qu’en sortie de confinement et de crise, plus que jamais, le besoin de contact social avec les professions de santé est important. Il ne faut pas oublier aussi que les dégâts psychologiques sont assez importants à l’issue de cette crise et donc la présence de quelqu’un auprès du patient est essentiel. Il y a aussi évidemment la ressource médicale à distance, on l’a évoqué, mais on est très convaincu également par la pertinence d’avoir quelqu’un aux côtés du patient pour le prendre en charge.
DS : Donc si je reprends mon exemple de télécabines médicales qui permettent donc de réaliser une télé consultation. C’est à dire de consulter un médecin à distance par une connexion internet et un écran qui permet de communiquer, mais aussi avec des appareils connectés qui permettent, par exemple grâce un électrocardiogramme, de mesurer sa tension. Selon vous, même dans ces cabines, on aura besoin d’une présence médicale ?
AL : Il y a de toute façon besoin d’un personnel pour assurer la rotation entre les patients, ne serait-ce que pour des raisons d’hygiène. C’était déjà vrai avant mais on a encore plus en tête aujourd’hui dans le contexte de crise sanitaire. À commencer par ces raisons-là, une personne qui se retrouve auprès de cette cabine est importante.
DS : Il y a la prise en main aussi !
AL : Effectivement, il y aussi la prise en main et c’est un point important. Au-delà du fait que le patient ait besoin d’une prise en charge en présentiel car il est malade et donc pas bien, ça va aussi rassurer la personne qui est à distance, le médecin, parce qu’il va savoir qu’il peut s’appuyer sur quelqu’un de qualifié. Cette personne va du coup pouvoir prendre les différentes mesures, éventuellement aider le patient à mettre un otoscope, un appareil permettent d’occulter l’intérieur du conduit auditif, de mettre un stéthoscope, car on n’est pas tous encore à l’aise avec ça. Ça changera peut-être mais ce n’est pas encore le cas. Donc pour toutes ces raisons, rassurer le patient, rassurer le médecin qui est à distance, ça pose un triptyque qui est pertinent et aussi au service de la résolution du problème de ce patient.
DS : Le médecin reste incontournable puisque c’est lui qui réalise quand même cette consultation même s’il est la distance. Est-ce que quand même il n’y a pas une question d’efficacité ? Est-ce qu’elle permet par exemple à un médecin de suivre, de traiter plus de patients en même temps ?
PS : Alors, il permet de focaliser son travail sur les patients qui en ont le plus besoin. Donc il y a une partie sélection des patients et efficacité dans la prise de décision et dans le recueil d’informations.
D’une certaine façon, oui et c’est vrai, que c’est un enjeu sur les maladies respiratoires à domicile. Il y a beaucoup de patients, deux à trois millions qui sont apnéiques en France, et donc effectivement si on veut qu’ils soient tous pris en charge au mieux, il y a un enjeu d’efficacité pour que le temps médical soit économisé.
DS : Donc ça permet de mieux répartir les urgences et éventuellement peut-être de prévenir des aggravations ? Est-ce que l’on est la médecine prédictive, c’est peut-être un peu fort mais qui anticipe davantage ?
PS : Alors on n’est pas encore dans la médecine prédictive avec les solutions de télésurveillance mais en revanche on peut facilement « flagger » des cas qui méritent le plus attention, et donc de préparer le travail du médecin.
Après, la médecine prédictive, on y travaille. C’est quelque chose qu’on fait avec la Pitié Salpêtrière et là le fait d’avoir des systèmes qui tournent déjà, qui recueillent des données, combinées avec des apprentissages automatique d’algorithmes effectivement nous emmènent à la médecine prédictive. Récemment on a démontré que pour les insuffisances respiratoires, on pouvait assez bien prédire la survenue d’épisodes dans les semaines voire mois à venir.
DS : On peut les prédire, mais ce qu’on peut les éviter ? Est-ce qu’on peut éviter des hospitalisations ?
PS : Effectivement c’est l’enjeu et il y a beaucoup d’études qui montrent que ce n’est pas facile d’éviter des hospitalisations et d’avoir un résultat positif clair. Après, le temps le montrera.
DS : La difficulté c’est la quantité de données à notre disposition ?
PS : Toute la difficulté et c’est assez général, c’est de fournir une information qui est suffisamment précise pour que les professionnels agissent sur cette information sans se tromper et sans refaire ce qu’ils auraient fait s’il n’y avait pas eu cette information. Et c’est vraiment tout l’enjeu, être suffisamment précis, sensible, spécifiques comme les tests Covid de façon à ce qu’effectivement les professionnels de santé puissent baser leurs décisions uniquement ou en se basant beaucoup sur cette information. C’est vraiment là tout l’enjeu et ce n’est que l’expérience et que l’amélioration progressive, non seulement des algorithmes mais aussi des protocoles de soins qui vont avec que l’on pourra arriver une médecine prédictive efficace.
DS : Alexis Le Prince vous souhaitez ajouter quelque chose ?
AL : Oui simplement, vous évoquiez comment on fait pour éviter une hospitalisation. Et je disais qu’il était important d’avoir quelqu’un qui est aidant et qui assiste le patient pour poser le cadre. L’objectif est vraiment de résoudre le problème du patient.
Si je prends l’exemple de la téléconsultation, l’objectif c’est qu’elle soit résolutive donc à l’issue, il y ait une solution qui soit trouvé pour le patient. Je rejoins l’idée qu’un protocole et des bonnes pratiques posent un cadre pour qu’une téléconsultation se passe et atteigne le résultat souhaité et que le lendemain ou surlendemain il n’y ait pas une consultation en plus, ou un passage aux urgences qui aurait rendu la téléconsultation inefficace.
Il donc important de poser un cadre, que les professions de santé se réapproprient certains outils, les outils connectés qui vont leur donner des informations contextuelles du patient pour poser un diagnostic, pour aussi faire une prescription qui soit la plus adaptée, se réapproprier également l’interrogatoire médical parce qu’à distance par définition le médecin s’appuie sur l’interrogatoire du patient et sur la personne qui assiste. Des outils qui sont très bien maitrisés, assez codifiés mais adaptés sous l’angle d’une relation à distance.
DS : C’est plutôt adaptés aux déserts médicaux ? C’est d’ailleurs comme cela que l’on a vu arriver les premières télécabines médicales. C’est pour éviter de se retrouver dans des situations où dans certaines villes ou villages ou régions on n’a plus d’accès à la médecine finalement. Est-ce que c’est le principal marché aujourd’hui de la médecine ou est-ce que c’est le début ? On commence par-là, pour arriver sur des marchés beaucoup plus vastes ?
AL : Je pense que l’enjeu est évident sur les déserts médicaux et il est en pleine lumière parce qu’il y a effectivement des territoires de déserts médicaux. Et ce ne sont pas les lieux qu’on soupçonne toujours, on peut en trouver parfois en île de France. L’enjeu est très évident sur le fait de faciliter l’accès aux soins dans ces territoires-là.
En revanche, la télémédecine sera au service plus globalement de l’amélioration de la prise en charge des patients, désert médical ou non. Mais cela passera par les professionnels de santé qui doivent apprendre à recollaborer entre eux grâce à ces outils, et également de s’appuyer les uns sur les autres.
DS : Ça va être plus une médecine mixte, j’imagine.
Même question sur la télésurveillance, est-ce qu’il y a un marché, ici le marché du respiratoire, est-ce que c’est plus approprié à la gestion de maladie chronique par exemple, est-ce qu’il y a des marchés spécifiques qui permettent de faire décoller la télémédecine et la télésurveillance ?
PS : Dans les maladies chroniques, c’est une pratique qui est déjà assez développée, nous avons presque 100 000 patients qui sont gérés par nos systèmes…
DS : Par exemple la gestion de l’insuline …
PS : Alors nous nous sommes dans les maladies respiratoires. Mais en cardiologie, diabète, hypertension également… Les maladies respiratoires c’est là que c’est le plus développé.
Après effectivement, les maladies chroniques à une évolution lente, ça s’y prête assez bien parce qu’il n’y a pas de risque : on apporte quelque chose en plus, sans rajouter un risque. On peut s’occuper de patients sans leur enlever des chances, quoi que l’on fasse. Ce n’est que du plus.
DS : est-ce que vous allez élargir vos marchés ? Et demain vous allez attaquer autre chose que les maladies respiratoires et vous (Alexis) les déserts médicaux ? Comment voyez-vous 2022 ?
AL : Oui bien sûr, les déserts médicaux sont en pleine lumière et à raison car ce sont un enjeu fort. En revanche, notre objectif est de faciliter l’accès aux soins et la mise en relation avec le corps médical, et également de faciliter la pratique et l’usage des outils connectés pour les professions de santé.
La télémédecine va se déployer et elle l’est déjà. Elle n’est pas toute récente, elle n’est pas liée au Covid -19. Son champ géographique ou champ d’application est extrêmement large : les déserts médicaux, les maladies chroniques comme on l’évoquait.
PS : Un des enjeux c’est le fait qu’il y ait un protocole médical pour que les professionnels de santé sachent quoi faire de l’information. Aujourd’hui maladies respiratoires c’est assez clair, en télécardiologie c’est assez clair. L’enjeu c’est qu’une société savante disent qu’à partir de ces informations qui sont remontées, on peut agir dans telle circonstance. Le protocole médical est absolument essentiel. C’est un premier pilier : c’est que les sociétés savantes définissent comment travailler à partir de cette technologie.
L’autre chose, c’est les remboursements c’est-à-dire comment les systèmes sont financés, par qui et dans quelles circonstances. Donc le développement, ce n’est pas la technologie aujourd’hui. C’est vraiment l’utilisation de cette technologie dans des protocoles médicaux et puis les remboursements.
DS : Et là vous remettez pas du tout en question la technologie. Vous pensez que vos technologies sont simples à utiliser ? que les interfaces sont agréables pour les patients mais également le corps médical ? Vous avez encore du boulot là-dessus, non ?
PS : Vous avez totalement raison ! C’est absolument essentiel, les médecins ont des vies compliquées, les patients sont déjà malades, tout ça doit être extrêmement simple pour complétement s’effacer par rapport aux problématiques des médecins et patients. Et là encore, c’est par la protocolisation que l’on peut arriver à des interfaces simples, c’est-à-dire que c’est à partir du moment on sait quelle information est nécessaire au médecin pour faire son travail, qu’on peut lui faire une interface qui lui présente exactement cette information au moment où il en a besoin. Donc effectivement la simplicité est absolument clé et les seules solutions qui marchent ; sont des solutions transparentes pour le patient et quasiment transparente pour le médecin.
AL : Oui, pleinement intégré à leur quotidien. Il faut que ce soit un outil qui soit simple à utiliser au quotidien au service d’une meilleure pratique de son métier. Et faire sauter les coutures entre tous les acteurs, c’est notre ambition.
DS : Décloisonner effectivement les professions médicales. Merci beaucoup pour ces éclairages sur la télémédecine qui englobe aussi la télésurveillance. Merci à Alexis Leprince directeur produits chez BewellConnect et Philippe Salamitou qui est président fondateur de SRETT
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