Aujourd’hui, pour consulter un médecin, on peut aller à son cabinet ou bien téléconsulter. Ou encore se rendre dans un module de santé connecté : pris en charge par un aidant, le patient peut consulter à distance un médecin avec un véritable examen et des prises de mesures. Un dispositif connecté de santé de proximité qui permet de répondre à 80 % des besoins de la médecine de ville avec un taux de résolutivité de 70 %. Une solution simple à déployer où patients, médecins et collectivité sont tous gagnants.
M.E. : Pour consulter un médecin aujourd’hui, vous avez le rendez-vous en présentiel. Vous vous rendez à son cabinet.
Ou alors vous pouvez le consulter à partir de chez vous en utilisant une application sur votre smartphone.
Ou enfin vous pouvez vous rendre sur un point santé équipé et connecté : vous pouvez alors consulter un médecin en utilisant un certain nombre de dispositifs médicaux permettant un véritable examen à distance.
M.E. : Un des gros soucis de nos sociétés, c’est l’accès aux soins. Ce n’est pas un problème conjoncturel lié au Covid, c’est structurel, lié au manque de médecins et au vieillissement de nos populations.
Il y a de nombreux acteurs, politiques, du monde de l’entreprise ou professionnels de santé, qui essaient de s’organiser pour créer des espaces de proximité permettant l’accès aux soins. C’est dans ce cadre-là que nous avons développé ce module de santé connectée.
Le premier avantage de ces espaces de santé, c’est la proximité. Ils se trouvent à côté des individus du bassin de population auquel ils s’adressent. Et ils permettent en plus, de faire de la consultation sans rendez-vous.
Donc, le module de santé connecté répond à ces problématiques : mon médecin traitant n’est pas disponible ou je n’ai pas de médecin traitant, ou il n’est pas disponible dans un délai que je considère raisonnable par rapport à ma problématique de santé. Je me rends donc sur ce point santé et dans un délai très raisonnable – 20 minutes, 25 minutes au maximum – je suis capable de réaliser une consultation avec un médecin.
M.E. : Voyez-le comme un cabinet, un mini cabinet connecté. C’est un espace qui est à la fois compact, mais spacieux. Il fait à peu près 7 mètres carrés dans la version présente dans la vidéo. Et il permet d’accueillir un personnel infirmier et un patient et d’offrir une gamme assez large de services de soins, soins infirmiers et télémédecine.
La téléconsultation enrichie avec des dispositifs médicaux offre la capacité de prendre un certain nombre de mesures pour comprendre le contexte du patient : tension, température, poids, glycémie, etc. Et elle peut réaliser un examen à distance par le médecin en utilisant des outils comme un otoscope, un laryngoscope, un stéthoscope, un électrocardiogramme.
Cette solution de télémédecine va permettre de couvrir 80 % des besoins de médecine de ville avec une résolutivité de plus de 70 %. C’est donc très différent de ce que vous allez faire avec votre smartphone sur votre canapé.
M.E. : La différence fondamentale entre une téléconsultation dans ce module et quelque chose qu’on va faire chez soi, repose sur deux éléments importants : l’humain et la technologie médicale.
L’humain d’abord, parce que la médecine ne se limite pas à un acte technique. Quelqu’un qui ne va pas bien a besoin d’être pris en charge. Il a besoin qu’on l’accompagne, qu’on le rassure et c’est ce que va pouvoir faire l’aidant.
D’autre part, il va pouvoir assurer une utilisation efficace des dispositifs médicaux. Se mettre un laryngoscope dans la gorge quand on a une angine carabinée, ça ne marche pas bien, c’est évident pour tout le monde. Et enfin, si cette personne est un infirmier, il va pouvoir délivrer des services complémentaires, comme des tests rapides ou une vaccination.
Le deuxième élément, c’est la technologie médicale. C’est un module qui est très riche en dispositifs médicaux qui vont permettre de capturer le contexte du patient : fait-il de l’hypertension ? A-t-il un problème de glycémie ? Est-il en surpoids ?… C’est important pour le diagnostic, mais aussi dans la logique de prescription pour éviter les contre-indications.
Le module comporte également des dispositifs qui vont permettre l’examen à distance par le médecin : stéthoscope, otoscope, laryngoscope, dermatoscope, électrocardiogramme. Ils vont permettre de couvrir environ 80 % des cas de médecine de ville avec un niveau de résolutivité supérieur à 70 %.
M.E. : Le module de santé connecté de BewellConnect a trois avantages majeurs par rapport aux produits concurrents.
Le premier, c’est que ce module n’est pas une cabine téléphonique dans laquelle on a mis une tablette et un thermomètre connecté. C’est un véritable espace de soins de proximité, accessible à tous, aux personnes à mobilité réduite, mineurs accompagnés d’un parent… Il va pouvoir offrir une gamme très large de services de soins, services infirmiers et services de télémédecine en utilisant des technologies qui vont permettre d’être résolutifs à plus de 70 %.
Deuxièmement, c’est un espace qui se veut adaptable et évolutif. Les acteurs que nous rencontrons aujourd’hui ne veulent pas tous offrir le même ensemble de services. Certains veulent faire de la vaccination, Covid oblige. D’autres veulent plutôt aller sur des logiques de téléconsultation de spécialistes. On est en mesure d’adapter le module pour répondre à ce besoin particulier et de les accompagner dans des évolutions, certains allant vers la médecine du travail ou d’autres vers des médecines spécialisées.
Et troisième élément, c’est une solution développée pendant la crise du Covid. Elle incorpore donc, dans son design, des éléments de désinfection avec purification continue de l’air, désinfection des surfaces et des dispositifs médicaux afin de minimiser les risques de contamination virale ou bactérienne.
M.E. : Ces modules sont assez simples à mettre en œuvre : en une demi-journée, on a monté, déployé et mis en service le module dans son intégralité. Et ceci, quel que soit le lieu où on va le déployer au sein d’une collectivité locale, au sein d’un établissement de soins ou d’une entreprise ou d’une zone d’activité économique.
M.E. : Tous les lieux accessibles au public sont pertinents pour déployer des espaces connectés de santé de proximité. Parce que, par nature, on veut que ce soit à proximité des individus. Ça peut être effectivement dans des centres commerciaux, ça peut être dans des gares, dans des aéroports, ça peut être dans des mairies ou dans des bâtiments administratifs au sens large, ou dans des zones d’activité économique où on va retrouver un ensemble d’entreprises qui partagent certains services.
Il est intéressant de déployer ces modules dans des zones où il y a clairement un déficit d’accès aux soins. Ça peut être des zones d’activité économique où il n’y a pas grand-chose autour. Ça peut être au sein de communes qui sont des déserts médicaux.
On les installe également au sein des établissements de soins, de façon à pouvoir désengorger des services qui ne sont pas faits pour traiter finement de la médecine de ville. On pense évidemment aux services d’urgences des centres hospitaliers.
M.E. : Il y a plusieurs gagnants : d’abord le patient à qui on va proposer des solutions d’accès aux soins là où il n’y en a pas. Et avec des solutions qui vont lui permettre d’être « résolutoires », c’est-à-dire qu’on aura résolu son problème dans plus de 80 % des cas.
Le médecin aussi est gagnant. Il va pouvoir améliorer son offre de soins et consulter différemment. Il pourra travailler certaines fois de chez lui, et pas toujours à son cabinet.
Globalement, la collectivité y gagne aussi. Parce qu’en améliorant l’offre de soins, en étant efficace, on va également réduire les coûts pour l’Assurance Maladie.
Intéressé par le cabinet médical connecté ou la télémédecine en général ? Contactez-nous et parlons ensemble de votre projet